CHAMBRE DE COMMERCE D’INDUSTRIE DES MINES ET DE L’ARTISANAT DU CAMEROUN CCIMA

La grande famille des Assemblées Consulaires dont les origines remontent au 16ème siècle en France est constitué de deux (02) modèles:

  • Les Assemblées Consulaires de type Anglo-saxon essentiellement constituées sous une forme associative;
  • Les Assemblées Consulaires de type Latin qui ont une coloration d’établissements publics, investis d’une mission de service public, mission axée sur la promotion et l’accompagnement des entreprises.

Leur point commun est qu’elles représentent les intérêts des milieux d’affaires.

Les deux (02) modèles divergent cependant quant à leur mode de fonctionnement. Les Chambres Consulaires de type Anglo-saxon sont essentiellement financées par les cotisations des membres, tandis que les Chambres Consulaires d’établissement Public bénéficient d’une subvention publique.

La première Chambre de Commerce a été créée à Douala en 1921 et n’avait qu’un statut consultatif et pour fonction de superviser les ressources destinées à la mise en valeur du territoire, ainsi que d’établir les mercuriales agricoles pour le monde paysan. Les quinze (15) membres qui siègent dans cette première Chambre de Commerce sont choisis par le Commissaire de la République et nommés par arrêté pour deux (02) ans. Parmi eux figurent deux indigènes, un commerçant et un planteur, disposition novatrice dans ce contexte régit par les ordonnances raciales et discriminatoires du Code de l’Indigénat.

La Chambre de Commerce, d’industrie, des Mines et de l’Artisanat du Cameroun (CCIMA), à l’instar des Assemblées Consulaires que l’on rencontre partout ailleurs dans les pays francophones, est un organisme public consultatif et représentatif des intérêts dans les domaines : 

  • Du Commerce;
  • De l’Industrie;
  • Des Prestations de services;
  • Et de l’Artisanat.